6.2 C
Buenos Aires
lunes, mayo 20, 2024

L’Afrique du Sud, ex-laboratoire secret de bio-terrorisme des démocraties

PolíticaL’Afrique du Sud, ex-laboratoire secret de bio-terrorisme des démocraties

L’Afrique du Sud, ex-laboratoire secret de bio-terrorisme des démocraties

Par Tristán Méndez France

Dans les années 80, le système d’Apartheid était menacé en Afrique du Sud. Le régime lança un programme secret de recherche biologique et chimique nommé Project Coast. Son objectif était la production de substances mortelles éthniquement sélectives, permettant de réduire la population noire. On ignore combien de personnes sont mortes dans ces expériences. Le chiffre de plusieurs milliers est avancé. Le directeur du projet, le docteur Wouter Basson, a été acquitté le 12 avril 2002 à l’issu d’un procès controversé. Aujourd’hui, le scandale éclabousse la Suisse qui aurait collaboré aux recherches du « docteur la Mort ». Il semble, en effet, que pour contourner les traités de non-prolifération d’armes de destruction massive, plusieurs démocraties aient fait sous-traiter leurs recherches par le régime de l’Apartheid.

Certains le prénomment « docteur la Mort » et le qualificatif n’est pas trop fort. À 52 ans, ce fils de cantatrice, brillant chimiste et ardent patriote, est à l’origine d’un des projets politico-militaires les plus effroyables que l’après-guerre ait connu.

Nous sommes en 1984 et le gouvernement de l’Apartheid, en guerre larvée avec ses voisins et notamment l’Angola, n’en finit pas de cultiver sa propagande anti-communiste. Au prétexte d’une crainte d’attaque bio-chimique, les autorités militaires en place décident de développer une unité spéciale chargée du Chemical and Biological Warfare (CBW). Nom de code : Project Coast. C’est l’actuel président du Freedom Front, le général Viljoen, parlementaire proche de Le Pen à qui il a empreinté la flamme frontiste, qui, aujourd’hui encore se vente d’avoir politiquement entériné le projet lorsqu’il dirigeait la Défense sud-africaine dans les année 80. C’est lui qui chargea le docteur Wouter Basson, celui qu’on nommera « docteur la Mort », de développer le projet.

Les années 80 annoncent l’arrivée de Mandela et de sa démocratie, les autorités politiques réalisent alors combien la démographie ne leur est pas favorable et qu’au jeu d’une voix-un vote, la communauté afrikaner n’aurait bientôt plus de poids politique. Ce constat mènera le docteur Basson à une analyse simple : moins il y aura de noirs moins il y aura de votes noirs.

Mais l’équation coûte de l’argent. Des dizaines de millions de francs sont ainsi mis à contribution par le gouvernement de l’apartheid peu avant les années 90, afin de mettre sur pied un laboratoire militaire technologiquement suréquipé dans la banlieue proche de Pretoria à Roodeplaat, Des recherches extrêmement poussées sont alors enclenchées afin de développer une molécule mortelle, sensible à la mélanine qui pigmente la peau des noirs. Autrement dit, une arme d’extermination éthniquement sélective. Le laboratoire militaire du docteur Basson étudie également, échantillons à l’appui, l’éventualité de propager de graves épidémies dans les populations africaines. Un volet du Project Coast s’intéresse aussi au meilleur moyen scientifique de stériliser en masse les femmes noires.

Les milieux militaires étrangers spécialisés dans la guerre bio-chimique viennent bien volontiers contribuer à l’effort de recherche, l’Angleterre, les États-Unis, Israël, la Suisse, la France, mais aussi l’Irak ou la Libye figurent parmi les collaborateurs généreux ou occasionnels. Et ceci malgré la signature de nombreux traités de non-prolifération bio-chimique ou l’embargo du régime d’apartheid… Le laboratoire dit de Roodeplaat était devenu une véritable pharmacie macabre : Butolinum, Thallium, Anthrax, Sida, Choléra, en quantités hallucinantes… Une technologie de mort sous l’autorité d’un homme : le docteur Basson, avec pour seule cible, la population noire.

Les activités de ce docteur ne furent révélées qu’ en 1998 lors d’auditions très spéciales de la Commission Vérité et Réconciliation (CVR). Mais cela fait maintenant trois ans qu’il est jugé en homme libre, après caution symbolique, devant la Haute cour de justice de Pretoria. Principalement poursuivi pour fraude au fisc et production massive de drogue, il n’est que très accessoirement inculpé d’une soixantaine de meurtres ou de tentatives, parmi lesquels de très hautes personnalités, comme l’ancien président Mandela, le révérend Franck Chikane (actuel conseiller du président Mbeki). Cela étant les auditions de la Commission Vérité et Réconciliation ont montré qu’il était raisonnable de penser que plusieurs milliers de noirs avaient disparu dans les expériences ou les assassinats politiques pilotés par les laboratoires qu’il dirigeait.

Aujourd’hui, le docteur Basson vit dans une banlieue cossue de Pretoria. Cardiologue, il bénéficie même d’un poste à l’Hôpital Académique de la ville. Ce qui ne rassure pas sa clientèle pour majorité noire. Mais cela signifie aussi qu’il est toujours employé par l’État sud-africain. À quoi s’ajoute le fait que Basson est encore à ce jour un membre de l’armée sud-africaine ! Cette situation pour le moins surprenante est vivement dénoncée par des magistrats de la Commission Vérité et Réconciliation qui appellent à la mise sur pieds d’un tribunal international, pour qu’enfin soient jugés les crimes contre l’humanité perpétrés par Basson et les siens.

Le procès qui lui a été intenté début 1999 n’a pas levé le voile sur l’ensemble de ses activités criminelles. D’autant que le juge très conservateur, et très controversé Willie Hartzenberg (frère du président du parti conservateur sud-africain et nommé sous l’apartheid), est apparu bien partial, réduisant à chaque audience les accusations comme une peau de chagrin. Durant la procédure d’enquête ont même disparu les trois CD-Roms du docteur, compilation faite à la va-vite avant son arrestation et regroupant tous les résultats de ses diverses expérimentations.

Le procès s’est achevé le 12 avril 2002 par l’acquittement du docteur Basson. Au moment où la Cour pénale internationale voyait le jour… Le procureur a aussitôt annoncé qu’il ferait appel et Desmond Tutu dans un message adressé à l’opinion publique a parlé « d’un jour sombre pour l’Afrique du sud ».

Beaucoup de questions peu de réponses, mais quelques certitudes : l’arsenal chimique développé n’est pas perdu pour tout le monde, et son principal instigateur est encore à ce jour un militaire dépendant du ministère de la Défense, payé par le contribuable sud-africain. Autre certitude les traités de non-prolifération bio-chimique signés par les pays occidentaux, n’ont pas empêché le commerce de ce sinistre savoir faire et il n’est pas invraisemblable que sans notre collaboration, « docteur la Mort » n’ait jamais existé.

À l’heure du terrorisme bio-chimique, il est urgent de mettre sur pied une commission internationale indépendante afin d’identifier tous ceux qui ont collaboré au programme Coast, et localiser le stock d’armes bio-chimiques.

La source: Assistant parlementaire, journaliste et documentariste. Il a notamment écrit le livre Dr la mort, Enquête sur un bioterrorisme d’Etat en Afrique du Sud et le documentaire Docteur La Mort. Réseau Voltaire.

Más

Libia dejará de ser un Estado rebelde y “aceptará la legalidad internacional”

El nuevo papel de Libia en el contexto internacional fue el eje de un discurso de Muammar Khaddafi, quien anunció que su país, que "durante años tuvo un comportamiento revolucionario", dejará de ser un Estado rebelde y en adelante "aceptará la legalidad internacional". Además, condenó con firmeza los ataques del 11 de septiembre y dio a conocer, por primera vez, que presuntos miembros de Al Qaeda habían sido detenidos en Libia. También reivindicó la pertenencia de Libia a la recientemente creada Unión Africana y consideró que el mundo árabe no pudo salvarse a sí mismo, por lo que "no debemos aferrarnos con sentimentalismo a la Nación Arabe despedazada por la globalización".

Congo: La campagne électorale de Léonie Abo

Léonie Abo, la veuve de Pierre Mulele, dirigeant du soulèvement populaire de 1964-1967 contre la mise en place du régime néo-colonial de Mobutu, se présente aux élections législatives du 18 juin. Par Tony Busselen.

“Aquellos que quieren la victoria, quieren una guerra sin fin”

Ami Ayalon, de 55 años, el ex jefe del aparato de seguridad interna en Israel (Shin Bet), encabezó los servicios de inteligencia interior desde febrero de 1996 hasta mayo de 2000, durante los gobiernos de los primeros ministros Benjamín Netanyahu (Likud) y Ehud Barak (Laborismo). En una entrevista que le concedió al diario francés Le Monde exhortó al gobierno israelí a retirarse incondicionalmente de Cisjordania y Gaza. Ayalon sostiene que Israel no tiene posibilidad de vencer al terrorismo por la fuerza militar y no ahorra críticas al liderazgo político de su país. "Nuestra obsesión hacia los palestinos hace que nos olvidemos de preguntarnos sobre nosotros mismos. ¿Qué queremos ser? ¿Hacia dónde queremos ir? Ningun líder aborda estas preguntas. Esta es la causa de la confusión y, generalmente, de la incertidumbre y del miedo", sostiene. Escribe Alain Cypel.

¿Un Estado judío? “Definitivamente”

Arafat está listo para firmar un acuerdo que le daría a los palestinos el 97 por ciento de Cisjordania y Gaza y acepta sin tapujos que el problema de los refugiados debe ser resuelto sin alterar la condición de estado judío de Israel. En una extensa entrevista con periodistas del diario israelí Haaretz, conducida en las ruinas cuidadosamente conservadas de la Muqata, el presidente de la Autoridad Palestina habló también de los históricos lazos familiares entre los dos pueblos. Escriben David Landau y Akiva Eldar.

Gaza y Cisjordania, ¿podrían convertirse en Estados palestinos separados?

Aun cuando la materialización del Estado palestino aparece hoy como un sueño demorado, una visión hacia el futuro prevé que el proceso de erosión que viene sufriendo la autoridad de Arafat podría concluir en una descomposición interior. Para el autor de este artículo, investigador asociado del Middle East Forum, un equipo de pensadores con base en Filadelfia, el resultado de este proceso de desintegración política podría concluir en la división de las zonas autónomas palestinas en entidades geográficamente distintas. Las restricciones de comunicación entre ambas partes impuesta por Israel incrementaron el distanciamiento, así como la disparidad en el desarrollo económico y la diversidad de influencias (Egipto en Gaza y el reino jordano en Cisjordania). Debido a estas diferentes circunstancias, los residentes de las dos áreas han desarrollado una silenciosa animosidad mutua que ha exacerbado el tribalismo palestino y la aparición de dirigentes regionales de enorme influencia. Escribe Jonathan Schanzer.

Taliban un jour, taliban toujours

Taliban un jour, taliban toujours ...