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lunes, mayo 6, 2024

Chérif Ali, roi d’Irak?

PolíticaChérif Ali, roi d'Irak?

Chérif Ali, roi d’Irak?

L’attaque anglo-américaine contre l’Irak est imminente. Objectif: abattre le régime du président Saddam Hussein. Mais par qui les USA et la Grande Bretagne veulent-ils le remplacer? Un retour de la monarchie leur conviendrait avec le couronnement d’un nouveau roi: le Prince Hachémite Chérif Ali.

Par Amale Samie Une question qui est bien plus qu’une hypothèse d’école obsède les USA: l’Irak pourrait-il redevenir une monarchie? Et, dans ce cas, qui en deviendrait roi? Peut-on remplacer le président Saddam Hussein par le prince Chérif Ali, prétendant au trône? Chérif Ali est le fils de Ali, Roi du Hedjaz de 1924 à 1925 et le petit-fils du Chérif Hussein Bin Ali, “Roi des Arabes et du Hedjaz de 1916 à 1924”.

Après deux guerres, celle contre l’Iran qui a duré 10 ans, de 1979 à 1988, et celle du Golfe qui a duré quelques semaines, le régime de Saddam Hussein n’a pas été notablement ébranlé par quelque fronde intérieure, même si le Kurdistan irakien échappe à son contrôle. Les Américains, qui fomentent plan sur plan pour le renversement du régime irakien, n’ont pas réussi non plus à fédérer suffisamment les opposants irakiens de l’exil pour former une alternative politique à Bagdad: ils n’ont pas un passé irréprochable et surtout, ils s’entre-déchirent perpétuellement en voulant être la force politique de pointe dans l’Irak de l’éventuel après-Saddam. Et surtout, leur activité politique se résume à recevoir les subsides américains.

Les Etats-Unis ne sont pas parvenus à déstabiliser le président irakien par une dissidence interne, ils envisagent donc une guerre à court terme, quelle que soit la réponse donnée par l’Irak au sujet du retour à Bagdad des inspecteurs de l’ONU. Parce que le mobile principal de la guerre projetée contre l’Irak est l’élimination du président irakien puis son remplacement par un régime de type afghan, aussi docile, et de la même inspiration américaine. Y a-t-il un Zaher Shah irakien? S’il existe, il n’est pas au bout de ses peines: des rivalités familiales sèment la discorde chez les Hachémites. Ainsi, selon l’arbre généalogique de la dynastie, trois rois se sont succédé sur le trône irakien de 1921 à 1958, date du coup d’État contre le roi Fayçal II et son assassinat. Fayçal Premier a régné de 1921 à 1933, ce fut au tour de Ghazi de 1933 à 1939 puis de Fayçal II, enfin.

Pourtant, il y a bien un héritier “formel” du trône, c’est le prince Raâd mais il a déjà décliné l’invitation à régner à Bagdad: quand on a 82 ans, on ne s’enflamme plus pour des projets incertains et surtout très périlleux. Le prince Hassan, frère de Hussein, défunt roi de Jordanie, et héritier officiel du trône jordanien durant de longues années, était aussi sur les rangs, toutefois, comme il n’a pas réussi à succéder au roi Hussein, il a changé d’ambitions et s’est aussi mis sur les rangs, fréquentant assidûment les cénacles de l’opposition irakienne. Tout dernièrement, le Prince Hassan avait même surpris tout le monde en apparaissant à Londres lors de la réunion de l’opposition irakienne et de ses alliés occidentaux.

Chérif Ali, par contre, est en campagne depuis 1992 et financièrement, il a un avantage sur tous les autres prétendants, princiers ou roturiers; il ne court pas après les subsides américains. Mais le secrétaire d’État américain à la défense, Donald Rumsfeld, est le plus fervent partisan de l’intronisation du prince Chérif Ali. En fait les Etats-Unis se sont posé la question suivante, selon le quotidien suisse Le Temps: “Les rois sont-ils préférables aux présidents pour les pays arabes?” Les Américains sont partisans des rois “aux vertus modernisatrices de la nouvelle génération de monarques qui, du Maroc à Bahreïn, mènent leur population vers l’âge de l’Internet”. Il est entendu que l’immixtion des Américains dans les affaires intérieures irakiennes est un abus, une ingérence contraire aux lois internationales. De plus, rien ne dit combien pourrait durer une guerre contre l’Irak. Mais c’est Chérif Ali que les Irakiens pourraient accepter le plus facilement, s’il y avait un changement de régime. Et s’il y avait, à Bagdad, plus de nostalgiques de la monarchie qu’on le suppose généralement? Mais c’est aux Irakiens qu’appartient le droit de décider eux-mêmes de leur avenir. La source: Maroc Hebdo, hebdomadaire. Créé en novembre 1991 par Mohamed Selhami, Maroc Hebdo est un hebdomadaire indépendant d’information. Ce très sérieux tabloïd s’adresse essentiellement aux cadres, aux étudiants et la diaspora marocaine. La liberté de ton qu’il défend avec vigueur lui a valu à plusieurs reprises des procès et des saisies (www.maroc-hebdo.press.ma).

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